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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 09:30

[LIVRE] Le chant des sorcières de Mireille Calmel

 

Année : 2008 - 2009.
Auteur : Mireille Calmel.
Editeur : France Loisir avec l'autorisation de XO Editions.
Genre : Historique / Fantastique. (Trilogie - Premier cycle)

 

Histoire
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1483, dans les hauteurs du Vercors. Non loin du château de Sassenage, la toute jeune Algonde, fille de l'intendante, se débat en vain pour échapper au torrent dans lequel elle est tombée. Malgré ses efforts, elle est emportée sous la montagne qu'on dit hantée par la fée Mélusine. Tous la croient perdue et pourtant, le torrent la rejette. On la retrouve sur une berge, blanche et glacée mais vivante. Comment a-t-elle survécu, nul ne le sait. Sous le choc, Algonde avoue qu'elle aurait... vu Mélusine, puis elle refuse d'en dire plus. Mais elle semble désormais ailleurs. Que se passe-t-il autour de cette jeune fille dont la beauté éclate un peu plus chaque jour ? Quel serment a-t-elle prêté à la fée en échange de sa vie ?Contrainte au silence pour protéger l'homme qu'elle aime, Algonde va tenter de déjouer le piège mis en place bien avant sa naissance. Son amour pour Mathieu, son amitié complice avec la jeune baronne, Hélène de Sassenage, lui donnent l'envie de vivre et de vaincre. Saura-t-elle affronter, seule ou presque, les puissances maléfiques qui ont imaginé pour elle un destin qu'elle rejette de toutes ses forces ?

 

 

Extrait
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— Non, j'ai dit NON ! s'insurgea Algonde en repoussant les mains un peu trop empressées de Mathieu vers sa taille.
— Juste un petit baiser, alors. Un tout petit baiser, insista le fils du panetier en arrondissant la bouche.
— Suffit ou mon genou calmera tes ardeurs ! menaça la jouvencelle.
Elle ne plaisantait pas. Mathieu s'écarta d'elle, inquiet pour son entrejambe. Ils se chamaillaient depuis le berceau et il savait bien de quoi sa belle était capable. Choisissant une autre approche, il s'installa en tailleur sur la litière de la vache qui meugla de désapprobation, tandis qu'Algonde glissait un tabouret sous ses flancs.
— C'est pas une heure pour traire, se moqua-t-il. Avec l'orage qui monte, ton lait va tourner.
— Qu'est-ce que tu en sais ?
— Tout le monde le sait... Je parie que c'est Marthe qui l'a exigé.
Algonde haussa les épaules. Elle détestait cette chambrière que Leurs Seigneuries amenaient dans leur sillage lorsqu'ils séjournaient en ce château. Marthe le lui rendait bien d'ailleurs, qui ne perdait aucune occasion de la persécuter. De fait, Marthe s'était octroyé les droits d'une dame de compagnie, sans que dame Sidonie ou le baron Jacques, considéré pourtant comme un des plus puissants seigneurs du Dauphiné, y trouvent à redire. Pis même, quoi que sa chambrière dise ou fasse, dame Sidonie l'excusait. Depuis le temps, Gersende, la mère d'Algonde et l'intendante de la maisonnée, avait fini par s'en accommoder. Algonde quant à elle souffrait de cette injustice et aurait volontiers étranglé cette garce dont la laideur n'avait d'égale que la méchanceté.
— Et si on se fiançait ? la coupa Mathieu dans sa réflexion amère, la fauchant net.
Algonde immobilisa ses doigts sur les pis, suspendant le rythme alternatif des jets qui cascadaient dans son pot. Elle tourna la tête vers lui. Couché à présent sur le côté, le buste surélevé par son coude replié, un brin de paille au coin des lèvres et l'œil mutin, le jouvenceau semblait ravi d'avoir réussi à la distraire.
— Nous fiancer ? Toi et moi... se moqua-t-elle dans une moue sceptique, pour dissimuler son émoi. Sa gorge se noua de ne pouvoir l'envisager.
— Et pourquoi non ? Nous allons sur nos quinze ans. Je suis un bon parti et fort joli garçon...
— Modeste aussi, tu as oublié, ajouta-t-elle tout en se recentrant sur sa tâche.
Si elle ne s'activait pas, Marthe se servirait de son retard pour la faire punir. Elle ne voulait pas lui donner ce plaisir. Certes, Jacques de Sassenage avait toute confiance en son intendante et prêtait peu d'attention aux récriminations de Marthe à l'encontre d'Algonde, mais, chaque fois qu'ils demeuraient au château, la jouvencelle se tenait sur ses gardes. Elle sentait bien qu'un secret liait dame Sidonie à sa chambrière.
— Ça t'écorcherait la langue, pas vrai ?
Algonde sursauta. Mathieu revenait à la charge.
— Qu'est-ce qui m'écorcherait la langue ? répéta la jouvencelle.
— D'avouer que je te plais, pardi !
— Ce qui me plairait serait que tu retournes à ton fournil. N'entends-tu donc pas la voix de ton père qui te cherche ?

 

 

Ma critique
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Critique du Tome 1 :

L'histoire est superbe et évoque de vieilles légendes bretonnes comme celles de Merlin, Morgane...
 On se laisse comme l'auteur nous en a donné l'habitude, on se laisse entraîner dans l'histoire où elle mêle dimension fantastique et historique Le style d'écriture est très approprié vu l'époque à laquelle se passe l'histoire. Par contre, et là je rejoins Serafina qui souligne cela dans chaque livre de l'auteur, effectivement elle se sent vraiment obligée de foutre toutes les 20 pages une petite scène de cul... Et en fait, cela en devient lassant, franchement, le livre a tout pour plaire, mais ce genre de scène ça va quoi, cela n'a pas besoin d'être dans l'histoire, ça n'aide pas à faire avancer le schmilblik... Même certaines scènes m'ont donné la nausée. Si si, parce que lire la sorcière toute laide avec ses doigts crochus qui se fait du bien, à d'autres hein ! Je me disais tiens, elle n'a pas encore mis de scène homosexuelle... J'ai commencé à lire le tome 2 cet après midi au bout de la 20ème page, ça vient. Bref, je vais continuer de toute manière car je suis à fond de dedans mais je ne vois pas l'intérêt de ces scènes, c'est cela qui gâche toute l'histoire...

 

7

 

Critique du Tome 2 :

Alors carrément un retournement de situation concernant les personnages, dans les 1ères pages, j'ai un peu halluciné de voir la façon dont l'auteur nous a menés par le bout du nez l'auteur(e) dans le Tome 1. Je m'attendais à tout, mais pas à cela sur le coup, les pages au fur et à mesure ont pas mal défilé et comme le résumé l'indique, toutes les pièces comme sur un échiquier se mettent en place et j'avoue qu'on prend plaisir à voir que vers la fin, ça donne un peu d'espoir... Moins de scènes de fesses cette fois, mais il est beaucoup plus sombre et révèle pas mal de choses au fur et à mesure... J'avoue une scène m'a touchée : La petite Claudine qui meurt juste en glissant sur la dernière marche, ça m'a calmé... Car la description de l'auteur(e) de cette petite fille de 8 ans m'a fait un peu monter les larmes aux yeux.

 

10

 

Critique du Tome 3 :

Certains le savent, j'affectionne particulièrement cette auteur(e) même si pour moi, elle a, quelques défauts dans le fond de ses histoires. Attaquer le Tome 3, 2 ans après le Tome 2, et eh bien, ça n'aide pas trop à se remette dans le bain de l'histoire. On retrouve tous nos personnages prêts à affronter la malédiction et à déjouer les plans diaboliques de Marthe. Mais quand le destin s'acharne, on sait bien ça ne se passe pas toujours comme on le voudrait. Bref, on se laisse prendre par l'histoire entre amour, trahison et magie, etc...
Mais, il y a un mais, comme toujours Mireille Calmel nous donne toutes les 20 pages une description de scènes érotiques et j'avoue que cela lasse le lecteur, surtout vers la fin arrive une sorte de "Baby Boom" et on ne sait plus qui est le bébé de qui ? Et qui a perdu tel bébé ?
Pour finir sur : Vous avez terminé le premier cycle des "Hautes Terres". Ah je n'étais pas au courant, donc il existe une suite : "La Reine de Lumière" pour savoir enfin s'ils vont réussir à mettre un terme à cette malédiction. Vous l'aurez donc compris, je suis un peu déçue de ce dernier tome du premier cycle. Mireille Calmel excelle entre le mélange de faits historiques et de magie. Mais j'avoue que celui-ci, il manque quelque chose pour l'apprécier. Certes, le fait aussi de lire le Tome 3, 2 ans après le Tome 2, ne doit pas aider.

 

6

 

Note générale du premier cycle

 

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